Était-ce une attaque contre "expertise informelle", cette question? · Et ceci, était-ce une autre?
- Q
- Dans quelle mesure est il justifié de s'exprimer en public autoritairement sur un sujet qu'on ne connait pas ?
https://fr.quora.com/Dans-quelle-mesure-est-il-justifi%C3%A9-de-sexprimer-en-public-autoritairement-sur-un-sujet-quon-ne-connait-pas/answer/Hans-Georg-Lundahl
- Hans-Georg Lundahl
- Bloggueur et débatteur d'internet. ENG/FR
- Répondu il y a 4 minutes, modifié
- Si on ne connaît pas un sujet, normalement on ne s’exprime pas dessus.
Si on s’exprime dessus, alors on fait forcement la prétention de se connaître dessus. Au moins pour ce qui concerne la chose exprimée.
Après, si un autre considère que celui qui s’est exprimé ne connaît pas le sujet, normalement il s’agit d’un polémique qui veut dévaloriser ce qu’on dit dessus.
Notons ici une ou deux choses supplémentaires:
- connaître un sujet et avoir une formation formelle dedans sont deux choses différentes;
- c’est un peu dans l’air qui pourrait être visé, et avec un sujet et un “exprimeur public” non expert donné et une expression publique donnée je pourrais bien entendu être en désaccord grave (avec le poseur de la question) à la fois sur la prétendue non-compétence de l’exprimeur et sur le fait que le ton soit autoritaire.
En fait, il me semble que la faute est la plus commune chez des experts reconnus avec expertise formelle, car eux, ils peuvent se trouver dans la situation de vouloir défendre soit leur propre expertise soit celui du corps, et de trouver pénible de ne pas avoir une réponse.
En plus, en certains corps on se considère comme tellement plus scientifique que les autres, que par exemple un médecin qui n’est pas historien se sent très bien à l’aise de s’exprimer sur l’histoire de la médecine, sur l’histoire de la santé, sur l’histoire, sur l’histoire des sciences. La “mauvaise hygiène” du moyen âge semble par exemple être un bobard historique popularisé en partie à cause de la fac de médecine.
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