lundi 28 mars 2022

Vidéo de Thibault Koudou


Éducation ou endoctrinement, quelle est la différence? · Sur la Vertu de la Foi · Vidéo de Thibault Koudou

Ma réponse-vidéo
1 juin 2019 | Thibault Koudou
https://www.youtube.com/watch?v=-e60uUk-cB8


0:51 "abrutir", "obscurantiste", (dans votre bouche) "primitive", "qui n'apporte aucun progrès" ...

Le vocabulaire sent le soufre marxiste, une idéologie qui a vraiment abruti des gens (suffisamment pour faire perpétrer le Holodomor, par exemple), qui est vraiment obscurantiste (à propos l'origine de la vie, de la langue humaine, ou l'origine immédiat de la capacité de choisir, ne fût-ce que ses paroles), qui a un regard rudimentaire et non sophistiqué sur pas mal de thèmes (ce que vous entendez par "primitive") et dont les progrès apportés à l'humanité sont en train de nous tuer, en premier l'avortement et la contraception pour tous, avec une population vieillissante en "prime".

1:23 "obstination" et "aveuglement" ... vous faites au moins pas d'efforts de la malhonnêteté de vous présenter comme neutre et objectif, vis-à-vis les religions que vous ne croyez pas ...

1:13 Si on a une quelconque "idéologie" ou croyance, religieuse ou antireligieuse, on va en priorité, tant que ça reste possible, considérer ce qui va à l'encontre comme faux, au mieux un malentendu, au pire un mensonge.

Par contre, ceci n'est pas un problème, tant qu'on a la possibilité de regarder en face des vraies preuves contre sa position. Le problème, c'est que "la science" n'est pas automatiquement de la vraie science. Dawkins est tristement célèbre pour la remarque "parce que ça fonctionne" - mais ce qui fonctionne n'implique pas que des ordinateurs pensent, que des communications des bêtes pourraient en circonstances propices devenir une langue humaine, que le monde a, pour la terre 4,5 milliards et pour l'univers 13,8 milliards d'années, ou même simplement que les gens qui inventent les technologies savent en fin de compte pourquoi ça fonctionne.

Que la boussole fonctionne n'implique pas que Flavio Gioja, Shen Kuo ou Zhu Yu comprenaient la théorie d'électromagnétisme.

Que la semence fonctionne n'implique pas que des semeurs croyant des déesses de fertilité avaient raison.

Et donc, que la technologie moderne fonctionne passablement bien n'implique pas que chaque fois qu'un scientifique moderne ouvre la bouche, tous les autres auraient à se taire et croire sous peine d'avoir autrement "un problème".

1:28 Si vous osiez un débat sur les matières scientifiques plutôt que de prendre des "préliminaires" en investiguant mon "degré de fanatisme" ou quel que soit votre truc pour décrire mon attitude, vous sauriez assez vite si j'ai pris la peine de m'initier aux connaissances que je serais censé ignorer selon vos remarques assez désobligeantes.

1:53 "pas parce que vous ne trouvez pas d'explication naturelle à certains phénomènes"

Non, mais parce que je constate que vous, vous-mêmes, n'en trouvez pas. Et ceci malgré une large récherche.

Par exemple, pour les débuts de la langue humaine, en Autriche j'ai eu droit à regarder une théorie dans un vieux livre plus ou moins pré-Nazi, donc environ 100 ans de vieux, et votre petit idole Pascal Picq a fait deux livres qui avouent la même impuissance de résoudre le problème, tous les deux, et quand Jean Aitchison (quand même une linguiste) en fait un, elle fait la bourde de prétendre que les oiseaux auraient une "double articulation" tandis que ce qui équivaut aux phonèmes chez eux, ce ne sont pas les notes, ce sont les intervalles (et probablement aussi le rythme pour exécuter ces intervalles).

2:00 Au-delà d'un certain niveau d'observations obvies, les explications, surnaturelles ou naturelles, sont tous quelque part (à moins d'être révélées), inventées.

L'électromagnétisme a des conséquences qui sont observables, lui-même ne l'est pas. C'est une explication inventée.

Et pour ce qui concerne "soulever" ou "engendrer encore plus de questions qu'elles ne resoudent" - je pensais que les questions et la curiosité étaient censées avoir bonne presse chez vous .... et ce qui est davantage important que le nombre de questions, c'est quand une question est en principe insolvable. Ou insoluble, si vous préférez.

2:09 "rien prouvé" - Il n'y a pas seulement rien prouvé pour, il y a bonnes preuves contre l'idée d'une émergence naturelle de la langue dans l'évolution.

"exclue" - si vous limitez les démarches scientifiques au fonctionnement actuel du monde entourant, vu dans une dissolution pas trop fine, pourquoi pas ... certains prétendent par contre accorder un statut scientifique à l'idée de l'évolution ou des millions d'années ...

2:31 Votre description de la science, qui ne se sentirait pas humiliée par un bouleversement de paradigme ne colle pas bien avec l'attitude de certains scientifiques et encore plus "adhérents" de la science, qui se sentiraient bel et bien humiliés par un retour du paradigme religieux, notamment du Catholicisme intégriste.

2:44 Allez, rattrapez mes connaissances!

Fichez-moi un livre où l'émergence d'une langue humaine est bien expliquée! Pas une langue parmi les autres, mais une langue humaine après d'en avoir aucune de tout!

Selon vous, la science y aurait répondu depuis longtemps, ce qui n'est pas ce que je trouve!

4:28 Koffi (joli nom, ça veut dire café ou quoi?) : Dieu, il existe partout
Thibault : mais on ne le voit nulle part.
Moi, Hans : selon la théorie de Maxwell, l'électromagnétisme existe partout dans l'univers visible, mais il est lui-même aussi invisible. Pour quelqu'un qui prétend croire la science, l'objection est bidon.

4:46 Deux remarques : Ardenté Véritea a mal consulté Gaffiot, car exsisto veut aussi dire "se manifester" et ça Dieu le fait parfois, et, le sens latin n'égale pas forcément le sens d'un dérivé en langue moderne, où par exemples "exister" s'utilise comme en latin "esse" dans l'absence de prédicat nominal, quand ce n'est pas une copule.

6:23 La tradition catholique est en vive désaccord avec Karen Armstrong.

Bien entendu, il y a des langues où une traduction, même la plus commune, a ce sens.

En suédois "jag är den jag är" est plus commune comme traduction que "jag är den som är". La première est une manière de dire "qu'importe qui je suis" - mais c'est la seconde qui est conforme à la tradition catholique dessus : "je suis celui qui existe" ("qui est" dans le sens latin du terme).

Après, c'est triste que, quand on cesse de croire la Bible, on commence à croire Karen Armstrong!

6:57 Avant les moyens expérimentaux de vérifier les choses, il y a les moyens logiques.

Pourquoi? Un moyen expérimental ne vérifie que ce que l'expérience prouve. On choisit mal - de manière illogique - ses fameuses "implications de test" et on va "vérifier" ce qu'en réalité on ne vérifie pas du tout.

Or, on peut dire qu'il y a des vraies implication de test pour ce qui concerne l'existence commune, avant les expériences arrangées.

7:05 Comment le savez-vous?

1) Parce que Dieu s'est manifesté dans l'histoire, notamment le buisson brûlant et la résurrection de Jésus-Christ (mais pas que la résurrection).

Il a fondé une église qui a le devoir et aussi la capacité de démêler le vrai du faux en termes d'exégèse (Exode 3:14), philosophie, théologie;

2) Parce que, de rien, rien ne sortira en existence, et en chaque changement il y a une substance qui demeure, et donc il y a quelque chose qui a toujours existé. Mais de poser que ce serait la matière ou l'univers, l'un se heurte sur la question de la langue, l'autre sur les connaissances scientifiques actuels qui ne permettent pas un univers en état stable qui existerait depuis l'éternité.

7:30 "jusqu'à maintenant, aucune preuve"

L'histoire sainte jetée dans la poubelle, donc, vous vous permettez de nier Waterloo ou le débarquement en Normandie aussi?

7:55 Pour foi en Dieu, il ne suffit pas de croire qu'Il existe, donc, oui, il peut bien y avoir des preuves scientifiques et encore une manifestation historique qui, elle, demande la foi.

Pour ce qui est des divergences, il y en a pour d'autres questions historiques aussi. Élie Wiesel et Robert Faurisson, étaient-ils d'accord sur ce qui se passait en Auschwitz?

8:03 "scientifique plutôt que théologique"

Sauf que la théologie est une science, et pas juste une parmi les autres, elle en est la reine ... vous demandez aussi que les questions de chimie soient résolus dans un labo de physique?

8:11 Les preuves scientifiques ou philosophiques sont telles qu'elles peuvent porter sur la nature de Dieu, genre toute-puissance, mais pas telles qu'elles le peuvent sur Son Identité. Catholicisme, Calvinisme, Judaïsme talmudique, Judaïsme cabbaliste, Islam, Platonisme, Déisme voltairien ... là, ce n'est qu'à ce degré de précision que la philosophie peut trancher.

Pour l'identité de Dieu, il faut se fier à la révélation historique - qui comme d'autres questions d'histoire ne fait pas l'unanimité.

8:54 Non, la "multitude des dieux" n'est pas très correcte comme résumé de l'histoire.

Pas mal des dieux, ce sont plutôt des êtres angéliques (comme l'ange qui gère le soleil) voir anges déchus (par exemple Apollon qui fait ses prophéties fourbes, auto-remplissantes).

Pour ce qui est de Dieu, les options sont beaucoup plus restreints:

  • ni anges, ni dieu
  • pas de dieu au-delà des anges (qui en conséquence ne sont pas ses anges) - mythologies classiques (grecque, romaine peut-être, japonaise, sumérienne tant qu'on en peut juger, égyptienne, nordique) ...
  • un dieu qui ne se soucie pas d'être adoré, qui laisse l'adoration aux anges (Platonisme) ou en partie aux anges (Zoroastrisme, diverses formes de Chamanisme)
  • un dieu qui s'identifie à l'univers, dont par exemple les rêves équivalent à des existences cycliques de l'univers (hindouisme)
  • un Dieu à la fois créateur des anges et des choses visibles, et à la fois aussi jaloux, qui ne permet pas qu'on adore (juste qu'on honore) les anges - la moitié de l'humanité;
  • un bon et un mauvais dieux qui s'occupent de diverses choses (Zoroastrisme, encore une fois, et le Manichéisme - oui, il y a une religion qui s'appelle comme ça - avec les Albigeois).


En plus, les sept options ne sont pas de probabilité préalable identique.

Le prétendu très grand nombre vient des dieux qui sont des êtres angéliques (ou phantasmes sur des tels).

9:27 Le problème avec les fausses religions n'est pas qu'elles croient trop vite qu'il y a un Dieu.

Le problème est qu'elles croient trop vite L'avoir rencontré, par exemple les prédictions d'Apollon, on a plutôt rencontré un diable que Dieu.

Et je dis ceci en faisant confiance à l'historicité de Persée, Édipe, Oreste, et la peste du camp grec devant Troie.

10:25 Votre examen critique est simplement l'absence d'examen et la conclusion de ne pas avoir trouvé une bonne raison.

Lisez la tragédie grecque sans préjugé, et encore l'Iliade. Oui, il y a des raisons de conclure qu'il y a un démon que les Grecs et Troïens adoraient comme Apollon. Homère l'appelle Apollyon avant que le fasse St. Jean.

dimanche 27 mars 2022

Continuant avec Dumouch


Guy Pagès et Arnaud Dumouch : "pastorale du moindre mal" · Continuant avec Dumouch

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl CITATION : "Les génocides n'étaient pas des lois comme lois d'un code, à appliquer toujours"

Vous vous trompez : La Bible décrit l'ANATHEME comme un ordre absolu, total et sans exception (concernant les humains et les biens). Voici d'ailleurs une scène qui montre une faute terrible par un homme qui cacha discrètement un manteau récupéré dans un peuple exterminé :

CITATION : Josué 7, 12 (la malédiction s'abatit sur Israël). Dieu dit à Josué : "Si vous ne faites pas disparaître du milieu de vous l'objet de l'anathème, je ne serai plus avec vous.
Josué 7, 13 Lève-toi, sanctifie le peuple et tu diras : Sanctifiez-vous pour demain, car ainsi parle Yahvé, le Dieu d'Israël : L'anathème est au milieu de toi, Israël ; tu ne pourras pas tenir devant tes ennemis jusqu'à ce que vous ayez écarté l'anathème du milieu de vous.
Josué 7, 14 Vous vous présenterez donc demain matin, par tribus, et la tribu que Yahvé aura désignée par le sort se présentera par clans, et le clan que Yahvé aura désigné par le sort se présentera par familles, et la famille que Yahvé aura désignée par le sort se présentera homme par homme.
Josué 7, 15 Enfin celui qui sera désigné par le sort en ce qui concerne l'anathème sera livré au feu, lui et tout ce qui lui appartient, pour avoir transgressé l'alliance avec Yahvé et avoir commis une infamie en Israël."
Josué 7, 16 Josué se leva de bon matin ; il fit avancer Israël par tribus, et c'est la tribu de Juda qui fut désignée par le sort.
Josué 7, 17 Il fit approcher les clans de Juda, et le clan de Zérah fut désigné par le sort. Il fit approcher le clan de Zérah par familles, et Zabdi fut désigné par le sort.
Josué 7, 18 Josué fit avancer la famille de Zabdi homme par homme, et ce fut Akân, fils de Karmi, fils de Zabdi, fils de Zérah, de la tribu de Juda, qui fut désigné par le sort.
Josué 7, 19 Josué dit alors à Akân : "Mon fils, rends gloire à Yahvé, Dieu d'Israël, et fais-lui hommage ; déclare-moi ce que tu as fait et ne me cache rien."
Josué 7, 20 Akân répondit à Josué : "En vérité, c'est moi qui ai péché contre Yahvé, Dieu d'Israël, et voici ce que j'ai fait.
Josué 7, 21 J'ai vu dans le butin un beau manteau de Shinéar et 200 sicles d'argent ainsi qu'un lingot d'or pesant 50 sicles, je les ai convoités et je les ai pris. Ils sont cachés dans la terre au milieu de ma tente, l'argent par-dessous."
Josué 7, 22 Josué envoya des messagers qui coururent vers la tente, et en effet le manteau était caché dans la tente et l'argent par-dessous.
Josué 7, 23 Ils prirent le tout du milieu de la tente, l'apportèrent à Josué et à tous les Israélites et le déposèrent devant Yahvé.
Josué 7, 24 Alors Josué prit Akân, fils de Zérah, et le fit monter à la vallée d'Akor avec l'argent, le manteau et le lingot d'or, avec ses fils, ses filles, son taureau, son âne, son petit bétail, sa tente et tout ce qui lui appartenait. Tout Israël l'accompagnait.
Josué 7, 25 Josué dit : "Pourquoi nous as-tu porté malheur ? Que Yahvé, en ce jour, t'apporte le malheur !" et tout Israël le lapida (et on les livra au feu et on leur jeta des pierres).
Josué 7, 26 Ils élevèrent sur lui un grand monceau de pierres qui existe encore aujourd'hui. Yahvé revint alors de son ardente colère. C'est pour cela qu'on a donné à ce lieu le nom de vallée d'Akor, jusqu'aujourd'hui.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl (CITATION) "Mais quand il s'agit d'un peuple entier, il y aurait dans ce cas trop d'enfants placés,"

C'est exactement le raisonnement des autorités Nazis lors de la conférence de Wansée pour justifier l'extermination des enfants Juifs.

Voilà où aboutit la tentative à tout pris de justifier la loi ancienne que Dieu déclare lui-même mauvaise mais adaptée par sa sauvagerie au peuples barbares (faire périr par l'épée celui qui prend l'épée).

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Dans le Douay Rheims, je trouve 18 versets dans toute la Bible sur le vocable "anathema" et il paraît que les seules cités à être anathema sous l'ancien testament étaient désignés tels par Moïse ou (en référence à Moïse, pour Amalec) par Samuel, c'est à dire, la loi portait sur des cas spécificés par ordre direct, et non pas renouvelable par jugements selon la loi.

Le fait que l'Église a eu depuis le début un droit à déclarer des anathèmes n'est pas pareil, parce que là, on est dans une logique continuelle et non sanguinaire.

Quand à Wannsee, nous n'en avons pas des protocoles qui permettent à dire que l'annihilation ait été choisi pour les enfants juifs, et même sinon, un transfert géographique (Alyah, Madagascar, cantons du type Shtetl) aurait suffi.

En plus, pour parler d'un cas parallèle, il faudrait prétendre que les Juifs étaient régulièrement dans leur rituel normal des Molochistes, ce que je ne crois pas. J'ai discuté le cas Beylis avec une femme de Chabad Loubavitch, et ma position est que ces cas (si le garçon tué quand Beylis fut inculpé en est un exemple génuine ou non) appartiennent à toute une autre sphère que le rituel religieux. Plutôt une mission judiciaire déformée.

La simple propensité à améliorer les préservatifs pour les populariser ou de dégrader les ampoules pour en revendre (cas génuines de businessmen juifs, et que les NS ont repris les compagnies de leurs mains, sans en changer la politique, ces fourbes), ce n'est pas comparable à du Molochisme. Ou aux tendances génocidaires d'Amalec, vis-à-vis les Israëlites (une ingratitude envers Abraham, qui avait combattu leurs ennemis en Genèse 14, en plus).

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
Hans-Georg, le mariage de la personne violée avec son violeur est une loi de Moïse qui ne se comprend qu'en regard d'une époque où ce traitement était un progrès, une époque où les femmes violées pouvait être traitées moins que des animaux : bannies, chassées, voire lapidées en cas de grossesse qu'elles n'arrivaient pas à justifier (voir Deutéronome 22, 23 ).
Le but de la lecture de ces lois n'est pas de nous indiquer là où est le bien mais de nous montrer l'HISTOIRE SAINTE : Comment Dieu, par étape, a fait passer l'humanité de la barbarie +++ à la barbarie ++ etc.

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Néanmoins, imposer cette obligation au violeur a été fait dans le Nouveau Testament, ni le Decret de Gratien, ni (à ma mémoire) St. Thomas d'Aquin sont étrangers à la loi de Moïse.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl CITATION : "Néanmoins, imposer cette obligation au violeur a été fait dans le Nouveau Testament"
Jamais le Nouveau Testament n'oblige le violeur à épouser sa victime.

Le mariage catholique est un acte libre et réciproque.

Le Nouveau Testament punit les violeurs.

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Oui, regardez ici la punition d'un séducteur, selon St. Thomas:

"Reply to Objection 3. Nothing prevents a sin from having a greater deformity through being united to another sin. Now the sin of lust obtains a greater deformity from the sin of injustice, because the concupiscence would seem to be more inordinate, seeing that it refrains not from the pleasurable object so that it may avoid an injustice. On fact a twofold injustice attaches to it. One is on the part of the virgin, who, though not violated by force, is nevertheless seduced, and thus the seducer is bound to compensation. Hence it is written (Exodus 22:16-17): "If a man seduce a virgin not yet espoused, and lie with her, he shall endow her and have her to wife. If the maid's father will not give her to him, he shall give money according to the dowry, which virgins are wont to receive." The other injury is done to the maid's father: wherefore the seducer is bound by the Law to a penalty in his regard. For it is written (Deuteronomy 22:28-29): "If a man find a damsel that is a virgin, who is not espoused, and taking her, lie with her, and the matter come to judgment: he that lay with her shall give to the father of the maid fifty sicles of silver, and shall have her to wife, and because he hath humbled her, he may not put her away all the days of his life": and this, lest he should prove to have married her in mockery, as Augustine observes. [QQ. in Dt., qu. xxxiv.]"

II-II Q 154 A 6.

Donc, le séducteur comme le violeur sont punis en n'ayant plus le droit (certes la possibilité, mais pas le droit) de refuser le mariage à la victime.

Un prix lourd, pour une passion mal pensée et ayant pris le dessus un moment (pour viol) ou le temps de monter une séduction (pour celle-ci).

Certes, il n'est pas marié à la séduite ou violée sans d'y consentir, mais il commet un péché mortel en ne pas y consentant.

Pour le violeur, il y avait excommunication jusqu'à ce que la compensation soit faite.

Dans les deux cas, la victime garde bien entendu la liberté non seulement de fait sacrementel, mais de droit, ayant le droit de rejeter le criminel.

Sur la Vertu de la Foi


Éducation ou endoctrinement, quelle est la différence? · Sur la Vertu de la Foi · Vidéo de Thibault Koudou

Q
Selon vous, est-ce que la foi est une vertu ?
https://fr.quora.com/Selon-vous-est-ce-que-la-foi-est-une-vertu/answer/Hans-Georg-Lundahl-1


Réponse demandée par
Thibault Koudou

Hans-Georg Lundahl
philosophe amateur
Répondu à l'instant
Oui.

La Foi est une vertu intellectuelle, qui consiste à faire confiance en Dieu, qui sait tout, qui ne ment pas, à travers l'Église qu'Il a fondée (voir les Évangiles). C'est en général une vertu intellectuelle que de faire confiance aux bonnes sources et la Foi le fait dans la plus grande mesure.

La Foi est aussi une vertu de persistance. Il y a des moments, on peut être confronté à quelque chose qui semble indiquer le contraire de ce qu'on croit, soit le contraire d'une chose affirmée par l'Église, soit le contraire d'une raison de la croire comme fondée par Dieu. Là, il y a une persistance volontaire et ciblé de ne pas hésiter à croire quand même et ceci avant d'avoir trouvé la réponse aux objections. Comme je suis apologète, ma spécialité est précisément de chercher de ces réponses, et j'en trouve assez vite, le plus souvent, mais même quand ceci ne serait pas le cas, la persistance reste une vertu, de ne pas lâcher sa position juste à la première apparence d'un contre-argument. Et une telle persistance se trouve aussi chez les adversaires de la Foi, juste qu'elle a un objet moins digne.

dimanche 20 mars 2022

Guy Pagès et Arnaud Dumouch : "pastorale du moindre mal"


Guy Pagès et Arnaud Dumouch : "pastorale du moindre mal" · Continuant avec Dumouch

Pastorale 3b ─ La pastorale du moindre mal existe-t-elle ? Question disputée avec l'Abbé Guy Pagès
18 mars 2022 | Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
https://www.youtube.com/watch?v=oI-XbsBlFBk


I
7:00 L'église n'interdit pas tout ce qui est considéré comme homosexualité, genre des tentations passagères non consenties, elle interdit de consentir au désir de faire sexe avec quelqu'un du propre genre, que ce désir soit consenti juste à l'intérieur ou qu'il le soit en actes extérieurs aussi.

En d'autres mots, l'église interdit la sodomie et les désirs sodomiques consentis.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
Je pense cher Hans-Georg que vous exprimez mal les choses. Il vaut mieux dire :

L'église ne considère pas comme des péchés les tentations passagères non consenties.
Par contre, elle considère comme des péchés la luxure sous toutes ses formes (même entre époux) car c'est un acte d'égoïsme consenti.
Elle considère aussi comme péché ce qui ne respecte pas la nature de l'autre (sodomie, homosexualité, violence, sadisme, masochisme etc.)

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Il y a un mal en imaginant que l'homosexualité serait une culpabilité à part de, soit la sodomie, soit les désirs sodomiques consentis.

Que dire alors si un psychologue vous dirait que tel ou tel est "homosexuel sans de s'en rendre compte" ou "inconsciemment homosexuel" - allez-vous m'interdire un désir (visant le mariage) qui est ouvertement hétérosexuel à cause de cette analyse?

Pour ce qui concerne sadisme et masochisme, il faut distinguer les penchants comme tels du degré où ils deviennent coupables.

Posons qu'on pourrait interpréter la préférence pour une fille ayant les airs de garçon manqué comme "homosexuel en certaine mesure", on pourrait également considérer certains petits jeux comme sadiques ou masochiques en certaine mesure, et prétendre qu'il fallait interdire l'affaire, même si aucun aspect ni commet des vrais actes de violence, ni de contraception, ce qui est vraiment de ne pas respecter la nature.

En plus, c'est vrai que l'église dit "nimis proprie uxoris amator adulter est" mais c'est à cause d'une intempérance - comparable à aller de grisé à soûl. Il ne me semble pas que la morale catholique, que ce soit sur le plan biblique ou sur le plan scholastique, prend la catégorie "égoïsme" comme base de condamner un acte.

Certes, la Bible parle de gens qui sont "amoureux d'eux-mêmes" (II Tim 3:2, et notons que la catégorie que vous cherchez, "plus amoureux des plaisirs que de Dieu" se trouve coordinée, non subordinée, en verset 4), mais est-ce qu'il s'agit de ...
  • l'égoïsme
  • ou de l'égocentrisme
  • ou de la volonté de profiter?


Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl Oui, les "penchants", les "pulsions" ne sont pas des péchés mais des TENTATIONS que l'Eglise appelle "Fomes peccati" (foyer du péché). On en a tous et chacun à les siens (plaisirs, argent, gloire).
Saint [Paul] décrit ce fomes peccati ici "2 Corinthiens 12, 7 Et pour que l'excellence même de ces révélations ne me rende pas orgueilleux pas, il m'a été mis une écharde en la chair, un ange de Satan chargé de me souffleter - pour que je ne m'enorgueillisse pas !
2 Corinthiens 12, 8 A ce sujet, par trois fois, j'ai prié le Seigneur pour qu'il s'éloigne de moi.
2 Corinthiens 12, 9 Mais il m'a déclaré : "Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse." C'est donc de grand coeur que je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ."

L'Eglise nous donne d'autre part en théologie morale CE QU'EST LE BIEN. Et nous devons y tendre. C'est un combat spirituel toujours recommencé et qui vise à nous montrer la vraie mesure de nos jours.

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Bien entendu.

Ceci dit, les interdits ne frappent que ce qui tombe sous contrôle de la personne.

On ne peut pas interdire quelqu'un de devenir mouillé dans la pluie, même si la mère peut lui dire de se sécher le plus vite possible.

II
14:49 Peut-on dire que l'ancienne loi n'était de fait pas bonne comme loi d'une bonne conduite?

Itaque lex paedagogus noster fuit in Christo, ut ex fide justificemur.

Pédagogue, ce n'est pas maître. Un enfant à Rome (ou pas mal d'autres endroit de l'empire, les Galatiens connaissaient certes la coûtume) apprenait par exemple l'Énéïde ou l'Iliade chez son maître, mais le rôle du pédagogue (un esclave du père), c'était de l'emmener chez le maître et de faire des répétitions répétitives en dehors la classe.

Genre, la différence entre pratiquer l'ancienne loi et la justice, environ comme la différence entre une hypnose pour arrêter de fumer et le fait de ne pas fumer.

III
19:11 Je pense pouvoir constater, les deux sont d'accord sur une chose (moi aussi, d'ailleurs) :

Quand par exemple Dieu fait de manière qu'un idolâtre devienne sodomite (Rm ch.1) - cas pertinent pour l'évolutionnisme dans l'Église et les crimes de certains prêtres pédérastes - il y a deux chose à comprendre:
  • Dieu n'accepte pas la sodomie comme un bien, et n'aurait pas fait ceci sans le péché de l'idolâtrie;
  • Dieu veut par ce fait (moyennant les paroles de St. Paul aux Romains, par exemple) sauver (que ce soit les idolâtres sodomites eux-mêmes ou des idolâtres heureusement pas sodomites qu'Il convertit par l'exemple de ceux qui le sont).


La différence est : est-ce que ce genre d'action de la part de Dieu constitue une pastorale?

Cas non identique, mais parallèle : quand Dieu fait un pari avec Satan à propos d'Hiob, est-ce que ceci fait partie de Sa pastorale autour d'Hiob?

La réponse n'est pas anodine, on peut se demander dans l'un des cas si l'église aurait le droit de faire "une pastorale pareille" .... mais pas si le dispositif n'est pas une pastorale.

IV
19:38 Les moyens qui sont licites pour Dieu ne le sont pas forcément pour la pastorale exercée par les hommes.

Dieu dispose de la personne humaine selon tout son être.

Le pasteur humain dispose de la personne d'une ouaille selon les directives données dans les ordres de Dieu.

Le Christ a dit docentes eos servare omnia quaecumque mandavi vobis et non pas "tout ce que Dieu Lui-Même fait" puisque cette autre quantité comprend des choses que le pasteur humain ne pourrait pas risquer, comme par exemple un pari avec Satan. Dieu savait quelle grâce Il donnait à Hiob, et pouvait donc Se risquer à ce pari sans de damner Son juste. Le pasteur humain ne peut pas savoir quelle grâce Dieu va donner à une ouaille donnée, et doit donc se limiter aux moyens que Dieu a ordonnés.

V
24:35 Excusez-moi, mais la jeune fille n'est pas obligée de se marier avec l'homme violeur.

L'issu envisagé dépend de la volonté du père de la fille, et ce père va évidemment pas avoir forcé sa fille à se marier avec un homme qui lui inspire uniquement du dégoût!

Il y a juste une partie qui n'est pas libre de faire un choix, c'est le violeur. S'il se trouve que la fille pourrait le pardonner les peines (donc pas trop graves) et se marier avec lui, c'est lui qui n'a pas le droit de la rejeter, ayant déjà fait son choix par le fait de la violer. S'il se trouve qu'elle ne le peut pas, il n'a pas le droit de poursuivre, par contre un devoir de lui faciliter de se marier avec un autre, en payant le dot. Le fait que ça dépend formellement du père et non pas de la fille elle-même est évidemment pour la protéger des pressions qu'on pourrait autrement faire sur cette violée.

Le principe est repris dans le code canonique, sauf que dans la société chrétienne, la fille exprime la volontée par elle-même.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl Je vous remets le texte :
"Deutéronome 22, 28 Si un homme rencontre une jeune fille vierge qui n'est pas fiancée, la saisit et la viole, pris sur le fait, l'homme qui l’a violée donnera au père de la jeune fille 50 pièces d'argent ; elle sera sa femme, puisqu'il a usé d'elle, et il ne pourra jamais la répudier.

Votre interprétation est anachronique. MAINTENANT, grâce au Christ, on ne force pas le violeur à épouser la jeune fille qu'il a violé.

Cette loi barbare (datant de 1500 av JC) s'explique par l'époque de barbarie où elle fut fixée : A cette époque, la femme n'y avait aucun droit et la punition du violeur était celle-ci :
1° Une amende de 50 pièce d'argent
2° Une interdiction de répudier sa victime à sa guise. C'était une certaine protection pour cette victime qui ne pouvait se retrouver à la rue.

Cette loi n'est ABSOLUMENT PAS REPRISE dans le droit canonique. Et ce depuis toujours ! Le mariage dans le droit canonique est un engagement libre et le viol est un EMPECHEMENT ABSOLU AU MARIAGE.

Par contre, cette loi est reprise dans la Charia, ce qui d'ailleurs scandalise les peuples musulmans évolués (Maroc, Tunisie)

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Sts Jérôme et Thomas d'Aquin ont commenté là-dessus.

Je vous cite celui-ci qui cite celui-là. En anglais, c'est là que j'ai mon habitude de chercher les références de la Somme:

II-II Question 154. The parts of Lust : Article 7

Reply to Objection 3. The rape of a maiden who is promised in marriage is to be judged differently from that of one who is not so promised. For one who is promised in marriage must be restored to her betrothed, who has a right to her in virtue of their betrothal: whereas one that is not promised to another must first of all be restored to her father's care, and then the abductor may lawfully marry her with her parents' consent. Otherwise the marriage is unlawful, since whosoever steals a thing he is bound to restore it. Nevertheless rape does not dissolve a marriage already contracted, although it is an impediment to its being contracted. As to the decree of the council in question, it was made in abhorrence of this crime, and has been abrogated. Wherefore Jerome [The quotation is from Can. Tria. xxxvi, qu. 2 declares the contrary: "Three kinds of lawful marriage," says he, "are mentioned in Holy Writ. The first is that of a chaste maiden given away lawfully in her maidenhood to a man. The second is when a man finds a maiden in the city, and by force has carnal knowledge of her. If the father be willing, the man shall endow her according to the father's estimate, and shall pay the price of her purity [Cf. Deuteronomy 22:23-29. The third is, when the maiden is taken away from such a man, and is given to another at the father's will."

Donc non-obstant les mots du texte qui pourraient prêter à ce que quelque malveillant prétende que la fille et son père n'auraient pas le choix, au minimum le père avait le choix, et présumablement il n'allait pas l'exercer contre le gré de sa fille.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl (CITATION DE SAINT THOMAS) "et ensuite le ravisseur peut légalement l’épouser avec le consentement de ses parents".

REPONSE : Dans le droit canonique, Le consentement des parents n'est pas exigé pour la validité d'un mariage. Seul le consentement libre de la jeune fille (et du garçon) comptent.

En réalité, c'est en terre d'islam qu'on voit la manière dont les familles interprètent ce commandement et en suppriment la barbarie.

On qualifie de "viol" l'acte amoureux d'une jeune fille qui a couché avec son petit copain. Dans ce cas, il est évident que la jeune fille et les parents sont en fait très heureux de la voir se marier avec son petit copain.

Ce n'est pas un vrai viol.

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique Et parfois dans l'Ancien Testament, ce n'était pas un vrai viol non plus, mais un viol arrangé.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl Parfois. Mais hélas, là où règnent encore l'islamisme barbare (le Pakistan par exemple), on marie des fillettes avec leur violeur. Et beaucoup se suicident ensuite.

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Et on peut pieusement supposer que ceci n'était pas le cas dans l'Ancien Testament, que, par contre, St. Jérôme ait bien compris ce qui se passait réellement, c'est à dire que le père pouvait également refuser au violeur de prendre sa fille.

Si vous étiez père, votre fille violée, quelle décision prendriez vous selon cette loi ...

a) si le violeur était un garçon que vous aviez connu longtemps, les choses se sont passées de manière trop fougueuse parce qu'il avait perdu un peu l'équilibre dans sa puberté?
b) si le violeur était un étranger dans le passage, malpoli, lourdi dès que vous le connaissiez?

Donc, dans l'Ancien Testament, la fille avait, par son père, aussi le choix de ne pas épouser le violeur.

@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Je vais vous dire ce qui m'a frappé comme hors le propos en regardant le texte biblique d'après votre référence - le texte anglais avait "and" supposant les deux compensations ensemble dûs, et je me souvenais plutôt d'un "or" - supposant que quelqu'un, par exemple le père (à qui le dot était dû) avait le choix.

Réponse donnée
par Dumouch, mais qui n'était pas lisible jusqu'à la fin, dans la prévue, et ensuite le clicquer n'était possible de la bibliothèque, car "Les discussions de cette chaîne sont masquées, car cette dernière est en mode restreint." Heureusement, c'est la bibliothèque, et dans le cyber je peux continuer le débat.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
Ecoutez, regardez cela à la lumière de l'évangile et cela vous suffira pour voir à quel point cette loi correspond aux temps où nous étions barbares (comme d'ailleurs les deux lois sur la lapidation des jeunes filles violées qui précèdent. Moïse, en plus, aurait pu le savoir. En effet Dina (La fille de Jacob, son ancêtre), a été violée dans une ville et n'a pu appeler personne.

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Dina n'a pas été violée dans une ville israëlite. Il n'y avait personne à appeler. Abraham demeurait dans un pays non le sien, selon la promesse.

La lapidation de filles qui n'attendaient pas le mariage était pour éviter que la lignée de Notre Seigneur soit souillée. Dans ces temps, pour les Israëlites, ceci aurait donc eu charactère non juste de fornication, mais de sacrilège, à cause du Messie pas encore venu.

Vous avez prétendu que le contenu de la loi en question était entièrement étranger à la loi canonique dans le Nouveau Testament. Puisque vous êtes Belge, et à l'époque, vous étiez les Pays Bas Espagnols, lisez l'Alcalde de Zalamée.

Si le noble avait épousée la fille qu'il avait séduite, il eût vécu. Il a été exécuté pour le refus de faire ceci. Certes, le père de la fille et l'alcalde coïncidaient, mais il n'y avait pas d'abus de pouvoir, il a agi selon la loi. Notons, si on peut traduire "alcalde" avec "maire" - à l'époque c'était encore un peu plus proche au kadi des pays musulmans, il était aussi juge. Et comme dit, pour la séduction / défloration d'une vierge consentante, on transposait à l'époque les dispositifs de la loi sur les violées.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl CITATION : "Dina n'a pas été violée dans une ville israélite. "

REPONSE : Vous croyez sincèrement que Moïse fait la différence ?

Je ne comprends pas comment vous pouvez chercher à rendre humaines des lois de l'époque où l'humanité était barbare et dont Dieu dit :

Ezéchiel 20, 25 Et j'allai jusqu'à leur donner des lois qui n'étaient pas bonnes et des coutumes dont ils ne pouvaient pas vivre, (je leur ai donné une loi mauvaise, une loi qui ne sauve pas) et je les souillai par leurs offrandes.

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Il n'y a pas d'époque où l'humanité était barbare, sans plus.

Abbé Pagès vient de dire qu'il y a de l'ironie dans les mots d'Ézéchiel. En plus, ce qui semble rendre impur sont les rituels, sans doute quand on les fit sans la bonne intention (genre, si un prêtre allait collaborer avec des Satanistes pour la perte d'un homme, par les prières pour cet homme dans l'intention de messe), ce qui n'exclut pas que les lois judiciaires étaient les plus bons qu'on pouvait avoir avant la venue du Christ. Par exemple en ce qui concerne la tutelle paternelle pour les mariages des filles, rendue un peu trop absolu? Ou, bien entendu, la rigueur avec laquelle on punissait une fille qui consentait à se faire déflorer.

Je crois très sincèrement que Moïse fait la différence, puisque, un ou autre endroit, c'est noté "quand vous arrivez dans le pays que je vous prépare" ou des mots comme ça - il s'agit donc des lois judiciaires qui présupposent cette souveraineté juive qui fut perdu après le décès de Hérode (prouvant que le Messie était déjà venu, voir Genèse 49, la bénédiction de Juda).

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl Les paroles d'Ezéchiel étaient ironiques ? Il y a un Smilie qui vous prouve ?

Relisez les : "Ezéchiel 20, 25 Et j'allai jusqu'à leur donner des lois qui n'étaient pas bonnes et des coutumes dont ils ne pouvaient pas vivre, (je leur ai donné une loi mauvaise, une loi qui ne sauve pas).
Ezéchiel 20, 26 et je les souillai par leurs offrandes, en leur faisant sacrifier tout premier-né, pour les frapper d'horreur, afin qu'ils sachent que je suis Yahvé.

Vous voulez que je vous cite ici quelques unes des lois de Moïse, par exemple celles sur le génocide des peuples entiers, femmes et enfants compris ?

Cette barbarie a été réelle et reste réelle. Staline et Hitler en sont retournés, dit le Pape Pie XII à l'état de ces barbaries anciennes et s'ils sont sauvés (ce qui est loin d'être sûr), alors c'est en périssant par l'épée qu'ils avaient sortie selon cet avertissement de Jésus : "Luc 13, 5 Non, je vous le dis ; mais si vous ne voulez pas vous repentir, vous périrez tous de même."

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Les génocides, comme on les appelle, ne s'appliquaient qu'à des téméraires qui restaient après d'être sommés à quitter les Terres que Dieu avait promis à la semence d'Abraham.

La religion canaanéenne comprenait probablement au moins ici et là déjà le Molochisme, et les enfants tués par les soldats de Josué n'avaient pas à grandir en sachant que pour telle mauvaise récolte on avait sacrifié leur frère aîné ou qu'ils allaient eux-mêmes faire ce genre de sacrifice quand ils étaient adultes.

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Vous pouvez citer où Pie XII évoque Josué dedans?

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch "en leur faisant sacrifier tout premier-né, pour les frapper d'horreur,"

Le verset 26 évoque du Molochisme, ce qui n'est pas dans la loi de Moïse.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl Vous arrivez à justifier les génocides du passé en refusant le jugement du prophète Ezéchiel au prétexte que l'ordre venait de Dieu ? Mais Dieu lui-même, vous explique Ezéchiel, détestaient ces ordres. Il ne les donnait que parce que, en périssant par l'épée, les barbares apprenaient l'humilité et que certains renonçaient à leur orgueil.

Hélas, je vois que la barbarie reste dans nos têtes. Je comprends mieux pourquoi Dieu laisse entrer chez nous la barbarie, sous forme de l'islamisme.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl Pie XII ? Josué ?

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch "Mais Dieu lui-même, vous explique Ezéchiel, détestaient ces ordres"

Je crois que le verset 26 contient le smiley que vous cherchiez. Dieu n'avait pas ordonné, mais interdit, de sacrifier les premiers-nés.

"Pie XII ? Josué ?"

Oui, un votre commentaire semble impliquer que vous posiez Josué comme faisant partie de la barbarie que dénonça Pie XII. Voici vos mots:

"Cette barbarie a été réelle et reste réelle. Staline et Hitler en sont retournés, dit le Pape Pie XII à l'état de ces barbaries anciennes"

Donc, si vous considérez que Josué était un barbare, je vous prie de me donner la référence où Pie XII l'aurait dit sur Josué.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
1° Dieu n'a interdit les sacrifices d'enfant qu'à l'époque d'Abraham, (après lui avoir demandé le sacrifice de son fils pour voir s'l obéirait).

2° Bien plus tard, Gédéon a offert sa propre fille en sacrifice à Dieu.

3° Josué s'il vivait maintenant, serait jugé par le CEC 676 comme un Antéchrist : Il conquiert par le glaive une terre, en génocide la population, pour établir un royaume sur terre, sans aucune espèce de croyance en la vie après la mort".

Soyez lucide : l'Ancien Testament nous raconte l'HISTOIRE SAINTE et comment Dieu a fait passer son peuple de la barbarie au Christ.

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch 1° Cette époque était révolue à l'époque de Moïse et d'Ézéchiel, donc, ni l'un, ni l'autre pouvaient dire (sans rire) que Dieu l'avait ordonné dans la loi, en plus, il ne suit pas qu'ils étaient licites avant, ils ont pu être non-existants avant.

2° Le sacrifice de Gédéon a pu être dû à un manque de connaissance de la loi, ou il peut être que la fille de Gédéon était consacrée, quasi comme une moniale (comme la Sainte Vierge à la Présentation aussi).

"Il conquiert par le glaive une terre,"

Souillée par les faux rites des habitants avant.

"en génocide la population,"

Sur l'ordre de Dieu, et pour leurs péchés, encore uniquement ceux qui s'obstinaient à rester, malgré son avertissement.

"pour établir un royaume sur terre,"

Ce qui est parfois bien licite.

"sans aucune espèce de croyance en la vie après la mort"

Vous ne pouvez pas dire que c'était le cas pour Josué.

"Soyez lucide : l'Ancien Testament nous raconte l'HISTOIRE SAINTE et comment Dieu a fait passer son peuple de la barbarie au Christ."

Que barbarie il y avait dans le peuple est une chose, qu'elle venait de la loi même (et pas juste qu'elle était exprimée en ses permissions, p ex du divorce et remariage) est une autre.

Le peuple hébreu était inepte à servir comme missionnaires auprès des Canaanéens qui restaient. C'est une des raisons pourquoi Dieu décide leur mort et que Josué serve comme bourreau.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl (JE VOUS CITE) : "en génocide la population," Sur l'ordre de Dieu, et pour leurs péchés, encore uniquement ceux qui s'obstinaient à rester, malgré son avertissement."

REPONSE : Je ne pensais pas qu'un disciple du Christ pourrait justifier un génocide (enfants compris) au prétexte que leurs parents "s'obstinaient à rester dans leur péché, malgré son avertissement"
Je pensais que ce raisonnement était de nos jours réservé à Daech.

Et tout cela au prétexte que "La Loi ancienne est forcément bonne puisqu'elle vient de Dieu" et que ce texte biblique-là est juste une petite blague biblique qui faut prendre avec ce gentil smilie 😊 "Ezéchiel 20, 25 Et j'allai jusqu'à leur donner des lois qui n'étaient pas bonnes et des coutumes dont ils ne pouvaient pas vivre, (je leur ai donné une loi mauvaise, une loi qui ne sauve pas). et je les souillai par leurs offrandes, en leur faisant sacrifier tout premier-né, pour les frapper d'horreur, afin qu'ils sachent que je suis Yahvé."

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Les mots "en leur faisant sacrifier tout premier-né" montre pleinement que, d'abord, Ézéchiel ne parle pas de la loi de Moïse dont nous disposons, qui, au contraire, interdit le sacrifice des fils aînés à Moloch, et ensuite, en toute probabilité pas de la loi que Moïse avait donné. Donc, comme l'Abbé Pagès a dit, il y a une formulation ironique dedans.

Ce que Daech considère comme péchés à venger des manières les plus sanglantes sont assez souvent des bagatelles. Vous vous souvenez d'un jour de Novembre, le plus souvent commémoré sous le vocable de Bataclan? Bon, le même soir, il y a eu un attentat aussi dans le Stade avec son match de foot et aussi d'un bar, Le Carillon. Dans Le Carillon, que je sache, on n'avait pas Eagles of Death Metal, mais on servait de l'alcool. Certains ont été grisés, comme probablement aux Noces de Cana aussi. Ce n'est pas comparable au Molochisme qui était vraisemblablement déjà débuté parmi les peuples chassés.

A U S S I, je ne dis nullement que Josué aurait eu le droit de procéder à tuer des femmes et des enfants sans l'ordre exprès de Dieu. Seul Dieu pouvait savoir que les femmes et enfants de telle ou telle ville étaient insauvables, ou sauvables uniquement avec trop de risques pour le salut des Israëlites. C'était une décision de Dieu, donneur de vie, qui dispose de la vie, et si à une occasion Il a utilisé le Déluge, une autre feu et soufre du ciel, cette fois, Il disposait les Israëlites à la tâche.

Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch
@Hans-Georg Lundahl Je ne nie pas le progrès qu'est la loi de Moïse par rapport aux lois qui précèdent.
Prenons la loi du Talion : "Oeil pour oeil, dent pour dent".

Elle vient rectifier la loi d'avant "vie massacrée en réponse à oeil crevé".

Cependant, votre façon d'en faire une loi bonne est absurde. Vous en arrivez même à justifier le GENOCIDE (peuples entiers y compris les bébés) au prétextes que les adultes suivent le dieu Moloch.

Votre contredites ici saint Paul qui va dans le même sens qu'Ezéchiel : "Galates 3, 10 Tous ceux en effet qui se réclament de la pratique de la loi de Moïse encourent une malédiction. Que d'ailleurs la Loi ne sauve personne, c'est l'évidence, puisque le juste vivra par la foi".

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch Les génocides n'étaient pas des lois comme lois d'un code, à appliquer toujours, ils étaient des très spécifiques ordres donnés à Josué. C'est comme le fait que Dieu inspire Samson a devenir kamikaze n'implique pas qu'on ait le droit d'être kamikaze, de se tuer un même avec le même acte qui tue les cibles. St. Thomas considère les deux cas comme des cas spécifiques où Dieu a donné certains ordres en contrariété avec la teneur de la loi en général, pour des raisons connues à Lui-Même.

Galates 3, comme Ézéchiel, ça parle de la loi rituelle, les Juifs avaient déjà perdu leur souveraineté, et ne pouvaient plus pratiquer la loi judiciaire. La loi rituelle était devenue une malédiction depuis que son représentant le plus hautement gradé, Caïphe, avait trahit Dieu en ordonnant la condemnation de Son Fils. Elle avait toujours été inadéquate, comme c'est une moindre chose que d'avoir une session d'hypnose pour arrêter de fumer, que de ne pas fumer, mais cette trahison l'avait rendue en plus une malédiction, elle avait cessé de représenter rituellement la Présence de Dieu parmi nous, elle était remplacée par le Sacerdoce melchisédécien de Notre Seigneur.

Hans-Georg Lundahl
@Chaîne Catholique d'Arnaud Dumouch "au prétextes que les adultes suivent le dieu Moloch."

Imaginez qu'une seule famille malheureuse suit Moloch. Là, après d'avoir constaté le crime de sacrifice humain, ou des préparations pour ce crime, on peut souvent sauver les enfants, en les plaçant.

Mais quand il s'agit d'un peuple entier, il y aurait dans ce cas trop d'enfants placés, toutes les deux familles ou même toutes seraient obligées à expliquer à leurs enfants d'accueil pourquoi on venait de tuer leurs enfants. Ce qui aurait ruiné la paix du peuple.

Le cas était unique, un autre peuple chrétien proche de sacrificateurs humains pourraient être, soit plus grand (comme les Espagnols par rapport aux Amérindiens) et capable à mettre le peuple molochiste sous tutelle, soit à taille égale, choisir de s'installer ailleurs, mais pour cette Terre, Dieu avait destiné ce peuple à vivre là, et les Israëlites arrivaient en des nombres tellement petits, que, Josué décédé, ils perdaient le dessus, et passaient le temps des Juges à se défendre contre occupations canaanéennes ou philistiennes, une fois aussi une mésopotamienne.

VI
25:37 La morale catholique et la morale moderne s'opposent à propos quel entre deux péchés est le plus impardonnable.

Ceux qui disent que c'est le viol excusent quelque part une violée qui avorte.

Ceux qui disent que c'est l'avortement doivent dire qu'il y a des cas où une violée doit au moins pouvoir (et être comprise si elle le fait) pardonner le violeur.

Notons, il s'agit là aussi de situations de viol dans le registre qu'on appelle aux États-Unis "friend rape" - une relation amicale ou même plus proche que ça, où un moment risque de gâcher pour toujours l'amitié parce que le retenu, le contrôle de soi, n'est pas au rendez-vous. Pour d'autres types de viol, la punition était la mort du violeur.

VII
25:59 Non, Arnaud exaggère vraiment le moindre de dignité de la femme de l'Ancien Testament par rapport au Nouveau Testament.

Il y a une différence, mais là il parle en Féministe, pas en bon Catholique.

VIII
29:09 La loi civile des hommes a en certains cas rejoint la loi de l'église qui disait qu'un violeur devait se marier avec sa victime si elle le désirait, qu'il devait dans les deux cas payer le dot, qu'il était excommunié jusqu'à l'avoir fait.

St. Thomas discute ceci.

L'Alcalde de Zalamée exécute un noble, non violeur mais simple séducteur de sa fille, parce qu'il refuse de prendre sa responsabilité et se marier avec sa victime. Calderon en a fait un pièce de théatre, d'actualité, bien entendu, et je pense Lope de Vega aussi.

mercredi 16 mars 2022

Éducation ou endoctrinement, quelle est la différence?


Éducation ou endoctrinement, quelle est la différence? · Sur la Vertu de la Foi · Vidéo de Thibault Koudou

Q I
Quelle est, selon vous, la différence entre l'éducation et l'endoctrinement ?
https://fr.quora.com/Quelle-est-selon-vous-la-diff%C3%A9rence-entre-l%C3%A9ducation-et-lendoctrinement/answer/Hans-Georg-Lundahl-1


Réponse demandée par
Thibault Koudou

Hans-Georg Lundahl
philosophe amateur
Répondu 4 mars
Elle n'est de toute manière pas dans le contenu.

Je n'utilise pas souvent le mot "endoctrinement" mais certaines formes de soit éducation, soit rééducation, pourrait y prêter.

Par contre, ma mère ma éduqué, et non pas endoctriné, comme Chrétien et comme Créationniste Jeune Terre.

Pour certains, avec tel contenu, ce serait automatiquement exclu.

Q II
Quelles sont les doctrines qui passent subtilement pour l'éducation ?
https://fr.quora.com/Quelles-sont-les-doctrines-qui-passent-subtilement-pour-l%C3%A9ducation/answer/Hans-Georg-Lundahl-1


Réponse demandée par
Thibault Koudou

Hans-Georg Lundahl
ancien(ne) étudiant(e) en Latin et Grec à Université de Lund
Répondu à l'instant
Chaque doctrine est éducation tant que les éducateurs naturels - les parents - la croient.

Aucune doctrine est "éducation" plutôt qu'endoctrinement

  • vis-à-vis une personne qui n'a pas une relation filiale à "l'éducateur" et qui n'a pas non plus fait volontaire de s'exposer à la doctrine (par exemple, je me suis exposé très volontairement à la doctrine de grammaire latine ou dogmatique et morale catholiques, mais imaginez que ça n'aurait pas été le cas …)
  • ou par une personne qui ne la croît pas lui-même, car dans les deux cas vaut ce que dit la wikipédie:


L'endoctrinement consiste à user avec régularité de divers moyens de pression psychologique tels que la peur, l'espoir, la culpabilité ou encore le martèlement indéfini des mêmes affirmations, l'entraînement socio-affectif, etc. en s'employant à court-circuiter les capacités de réflexion critique de celui dont on se propose de modifier les pensées, voire la personnalité. D'une façon générale, l'endoctrinement est donc une forme de manipulation mentale.

Endoctrinement — Wikipédia

Noter, il doit s'agir de peurs, espoirs, culpabilités (potentiels, si même actes) que le manipulateur ne partage pas, ou ne partage pas avec l'intensité qu'il veut inculquer, autrement on n'a pas à parler de manipulation mentale.