mardi 8 juillet 2014

Mgr Williamson un peu trop paternaliste vis-à-vis les non-Occidentaux

Notons, je ne suis pas globalement contre la théorie d'un complot du 11 septembre, mais je suis contre un des arguments que Mgr Williamson profère pour cette théorie, en occurrence le premier.

Mgr Williamson + Le Complot mondialiste et l'Antéchrist
La Vérité rend libre
https://www.youtube.com/watch?v=7OK90bL1J2A


I
5:54 "comment voulez vous que Bin Laden ..." ... " ... c'est ridicule"

  • Circonstance a) Bin Laden était à l'autre bout du monde ...
  • Réponse a) mais il avait des communications modernes.

  • Circonstance b) Il avait un fax et un portable ...
  • Réponse b) pour communiquer avec les possibles alliés où qu'ils soient. Il avait probablement du papier dans la caverne (s'il était bien là) pour se jouer avec des modèles et sur le fax il avait pu recevoir les plans qu'il désirait.

  • Circonstance c) les États-Unis peuvent surveiller toute communication ...
  • Réponse c) dans sa capacité de garder une vue d'ensemble. Vous connaissez les modernes machines de surveillance visuelle? Bien, le surveillant se trouve devant des écrans multiples qui correspondent aux caméras multiples. Il regarde les uns après les autres, mais ne peut pas regarder tous, tout le temps.

  • Circonstance négligée: il y a eu des témoignages que Bin Laden ait quitté les États-Unis avec un jet vers l'Arabie Séoudite. Au même temps que les faits. Ceci ne parle biensûr pas contre la théorie du complot, mais bien contre une prétendue incapacité de Bin Laden. Ou peut-être ceci sera abordé plus tard.


II
6:30 les technologies modernes rendent bêtes ceux qui s'y fient trop.

Comme c'est bête de croire que Bin Laden n'aurait pas pu réaliser ceci, grâce à sa capacité technologique quelque peu plus limitée.

Ou de croire que parce que Bin Laden avait une familiarité avec les chameaux et en profitait peut-être en Afghanistan, il ait oublié tout ce qu'il avait su pendant ses carrières un peu plus ouvertes à l'Occident.

Désolé, Mgr Williamson, votre idée pourquoi il n'aurait pas pu faire ça, c'est un peu comme si un Britannique avait conclu cent ou cent cinquante ans en avance que parce que les Sépoys portent le turban, ils sont incapables de s'unir entre Hindous et Musulmans, les deux également outragés par les pratiques de l'armée britannique quand au choix de graisse animale dans les fusils.

C'est au contraire votre paternalisme vis-à-vis des non-Européens qui est un peu ridicule.

La rébellion des Sépoys a très bien pu se faire sans une maçonnerie préalablement existante, et préalablement en train de préparer la chute de l'Empire britannique depuis Londres ou depuis Édimbourg.

III
Restons un peu chez les Sépoys.

Non, je ne crois pas qu'il soit absolument nécessaire que la franc-maçonnerie fasse ses manœuvres parmi eux. Ça a pu être concrètement nécessaire, mais ça n'a pas été absolument nécessaire.

Par contre, la stupidité structurelle d'avant, elle a très bien pu être conseillée par un franc-maçon.

"La graisse pour les fusils des Sépoys? Rien de plus facile: bœuf pour les troupes Musulmanes, pour qu'ils ne se plaignent pas du porc impur, porc pour les troupes Hindou, pour qu'ils ne se plaignent pas du sacrilège contre la vache sacrée, tout le monde sera content!"

Tout le monde ne l'a pas été, et c'était bien prévisible. Pour que la rébellion des Sépoys (en théorie des troupes auxiliaires de l'Empire Britannique en Inde, rappelons-le) se déclenche, ils n'ont pas eu besoin de faire plus (ils ont pu faire davantage) juste rouler les pouces et attendre que les uns comme les autres se disent que leurs chefs à Londres (ou à Delhi etc.) montraient suffisemment de mépris pour leur religion en permettant les autres troupes auxiliaires (les Musulmans vis-à-vis les Hindous, les Hindous vis-à-vis les Musulmans) de se moquer de celle-ci.

À la limite, la maçonnerie a même pu être suffisemment stupide de croire que les uns comme les autres s’attaqueraient mutuellement sans considérer le rôle des Britanniques en ceci. Divide et impera. Sépoys Musulmans attaquant Sépoys Hindous, ou inversement, et l'Empire s'agrandissant en jouant aux arbitres. Sans se rendre compte du tout que les uns comme les autres pouvaient trouver une solution un peu plus intelligente, la rébellion en commun.

Mais elle a eu son but: une situation où c'était possible de durcir l'administration britannique en Inde. Si la querelle entre Musulmans et Hindous s'est réservée jusqu'à la période post-coloniale, en revanche, la rébellion des Sépoys était un prétexte commode.

Revenons à l'onze septembre. Mettons à côté pour l'instant la question technique si les bâtiments se seraient écroulés sous le seul impact des avions ou de l'avion.

Ça a dû être organisé par la franc-maçonnerie? Non.

Elle est puissante, mais pas tout-puissante. Elle veut, elle-même, passer pour tout-puissant. Dans un roman que j'écris (continuant là où s'arrête The Last Battle) les heures après l'accident du train, une loge* est déjà en train de se poser la question qui est-ce qui l'a arrangé. "Ça a dû être nous" dit le vénérable. "Tout ce qui se passe, ce sont nous qui l'arrangeons."

C'est l'impression du pouvoir qu'ils veulent garder auprès des leurs, c'est comme ça qu'ils recrutent les adaptes, entre autres méthodes.

Aux États-Unis on avait déjà trois conditions réunies pour que les attentats comme ça soient possibles. Un peu comme avec le feu. Oxygène, combustible, chaleur suffisante (et laquelle suffit est un variable selon les combustibles), trois conditions qui ensemble suffisent et qui donne avec un nécessité naturelle, sous Dieu, quand réunies toujours le résultat du feu. Mais en éliminant une des conditions, le feu s'éteint aussi, avec le même genre de nécessité. Ajouter de l'eau froide ou de neige de dioxyde de carbone, en grande quantité? Bon, c'est pour éliminer la chaleur. Les murs de protection (en matériaux non-combustible)? C'est pour soustraire du matériel au feu, et, avec les portes de protection qui se ferment sauf pour ceux qui s'enfuient, pour y soustraire aussi l'oxygène, au moins l'ajout nouveau. Et ainsi de suite.

Et bien, les trois conditions dans ce cas si ne donnent pas même réunies le résultat avec nécessité naturelle, mais il y a une probabilité accru, vu le libre arbitre humain qui intervient et sa corruption par le péché originel.

  • 1) Bâtiments très hauts.
  • 2) Avions très lourds.
  • 3) La présence sur le sol d'une petite minorité avec des attaches très fortes à une loyauté étrangère au pays et avec des attaches très faibles au pays. Et en plus le pays en train de faire quelques politiques dégueulasses pour cette loyauté, y compris "sa réprésentation au pays."


Mes attaches sont plutôt aux États-Unis qu'aux Musulmans. Pourtant j'ai peur de voir certains des provocations inutiles qu'on venait de faire aux Musulmans, par exemple en Palestine.

J'ai peur aussi de voir de nos jours les apaisements inutiles qu'on fait aussi.

IV
7:30 Je ne sais ni conduire un Boeing Jet, ni conduire un chameau.

Par contre, je sais très bien deux choses:

  • conduire un chameau demande autant ou davantage de finesse que la conduite d'un Boeing Jet, "malgré" la différence du niveau "technologique", vu que les chameaux, Dieu les a créés sans attendre nos inventeurs.

  • coordonner une action qui exige la conduite d'un Boeing Jet ne demande pas que vous sachiez conduire un Boeing Jet, ça demande exactement juste de savoir QUI peut conduire un Boeing Jet parmi vos associés dans le pays cible. Et biensûr avoir les horaires pour décider le moment idéal pour capter le Jet.


Donc, la rhétorique montre un aveuglement pour la bonne logique par le fait d'être trop admiratif de la technologie occidentale, comme si celle-ci conférerait une supériorité avec laquelle un conducteur de chameaux n'avait aucune chance de se mésurer.


*La loge dans mon roman est parmi les moins anodins pensables: directement satanique, car "Tashienne".

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