lundi 16 septembre 2024

Il y a quelques années


Q I
Quelles sont les limites de la réflexion ?
https://fr.quora.com/Quelles-sont-les-limites-de-la-r%C3%A9flexion/answer/Hans-Georg-Lundahl


Réponse demandée par
Amelie Robin

Hans-Georg Lundahl
Blogueur-débatteur créationniste-jeune-terre.
Il y a 6 ans
L’autorité, les sens, et l’évident en soi.

Si je crois que Napoléon a vu la bataille de Waterloo, je n’ai pas a réfléchir est-ce qu’il l’a gagnée ou perdue s’il dit lui-même qu’il l’a perdue. Donc, l’autorité.

Si je vois que l’herbe est verte, je n’ai pas à réfléchir si elle est verte ou rouge. Donc, les sens.

Si je pense “A est A” ou “A n’est pas non-A”, je n’ai pas a réfléchir si leur contraire “A n’est pas A” ou “A est non-A” pourrait être correcte.

Q II
Quel est le changement apporté en astronomie par la théorie de l'héliocentrisme ?
https://fr.quora.com/Quel-est-le-changement-apport%C3%A9-en-astronomie-par-la-th%C3%A9orie-de-lh%C3%A9liocentrisme/answer/Hans-Georg-Lundahl


Hans-Georg Lundahl
Blogueur-débatteur créationniste-jeune-terre.
Il y a 7 ans
Plusieurs.

D’abord, l’héliocentrisme lui-même, non prouvé, mais accepté.

Il importe immédiatement que le Soleil serait plus stable que la Terre sur le plan du Système Solaire ou de l’Univers entier (ceci les premiers versions, sauf celle de Giordano Bruno).

Ensuite il importe - dans une première application - que le phénomène décrit par Bessel en 1838 a été identifié (à mon avis comme géocentrique par une erreur) comme étant parallactique, c’est à dire un phénomène optique de notre point de vue plutôt qu’un mouvement intrinsèque à par exemple 61 Cygni ou à alpha Centauri.

Comme, dans une autre application - celle-ci aussi première ou directe - le phénomène de 1725–1727 décrit par Bradley et Molineux a été identifié comme une autre phénomène optique dépendant du mouvement que l’héliocentrisme suppose que nous avons. Aussi plutôt qu’intrinsèque à gamma Draconis et les autres.

Ensuite viennent les applications un peu plus éloignées, comme en seconde lieu les trigonométries qui donnes des distances stellaires dites “proches”, en troisième lieu les statistiques stellaires par Herschel qui commencent avec quelques-unes de celles-ci par rapport à leur luminosités apparentes de la Terre, ensuite en quatrième lieu les distances déterminés par référence aux types d’étoiles délimités dans ces statistiques, quand la parallaxe n’est pas vérifiable, et en cinquième lieu la cosmologie moderne des années 1920 et 1930 qui a été tellement romantisé depuis en par exemple Guerre des Étoiles ou Lauréline et Valérian.

Une étape importante, entre les premiers débats sur l’Héliocentrisme qui aboutissent plutôt à son rejet avec la condamnation de Galilée et l’Almagestum Novum de Riccioli et son acceptation plus tard à été l’introduction du Newtonisme dans la physique, avec comme corrolaire la réduction de l’univers de Galilée à un simple système solaire parmi autres, comme chez Laplace, il me semble.

Ceci avait été proposé déjà par Giordano Bruno avec la modification très hérétique que le Saint Esprit ne serait que l’âme du monde de notre système solaire et les autres en auraient d’autres âmes de mondes.

Il s’agit là d’une tentative de réduire Dieu à son univers ou plus directement de faire égaler l’univers créé à son créateur.

Et ça a été dans cette perspective (sans sa dimension hérétique en théologie) que l’on s’imaginait un univers infini avec des mondes infinis (ou systèmes solaires tels) qui rendait impossible de prendre le phénomène de Bradley et possible de prendre le phénomène de Bessel pour parallaxe.

Avec un univers à la Galilée, ça aurait été plutôt le phénomène de Bradley qui aurait été parallactique - jusqu’à découvrir que le phénomène de Bessel rend le mouvement annuel des étoiles pas totalement égal en étendue. Et alors, Bessel aurait juste infirmé ce que Bradley avait confirmé pour Galilée et sa prédiction d’une parallaxe qui sera visible une fois qu’on aura des meilleurs télescopes.

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