dimanche 7 avril 2019
Romain de Linguisticae voulait dénoncer trois théories linguistiques
Pour la première et la dernière, pas beaucoup à redire, mais celle au milieu n'est pas strictement une théorie linguistique, c'est une observation formulé en terminologie faite à maison, et qui ne correspond pas tout à fait à une terminologie de linguiste, quoi.
Les PIRES THÉORIES linguistiques - MLTP#36
Linguisticae | Ajoutée le 29 mars 2019
https://www.youtube.com/watch?v=oIl41pR5oes
Bon, il y a une autre avant, effectivement une théorie linguistique:
8:02 Le macédonien est un dialecte du bulgare.
Le slavon ecclésiastique est du vieux bulgare. Vieux slavon veut dire du vieux bulgare. Certes, donc, de la région de Macédoine.
Ce qui ne veut pas dire que ce soit le même dialecte que le macédonien de nos jours.
Le saxon de Heliand n'est pas non plus le platt de Hambourg.
Voici à propos ce que je venais d'annoncer:
9:24 Le danois "irrite les cordes vocales". C'est pas impossible.
Au moins la plupart de ses dialectes (hormis le norvégien du sud qui n'en compte plus comme un de ses dialectes et le bornholmien, peut-être aussi le jutlandais) ont le sont de la clusile glottale, un son non écrit, mais qui distingue certains mots quand même.
Là où le suédois distingue entre deux mélodies de mot (grave et aigu, mais ce n'est pas tout à fait comme en français), le danois (hormis Bornholme) distingue entre voyelle accentuée suivie ou pas suivie de clusile glottale.
Voici un autre linguiste sur youtube, M. Deutscher (un Anglais!) qui parle de cette particularité:
Why Danish sounds funny to Scandinavians
NativLang | 24.VIII.2018
https://www.youtube.com/watch?v=eI5DPt3Ge_s
Le danois est davantage difficile à apprendre par le simple fait que tellement de lettres ne se prononcent pas.
Imagine deux langues, une grosso modo le français contemporain et une grosso modo le français de Louis IX, l'une et l'autre parlées dans le contemporain et étant alternatives à choisir pour l'apprentissage.
Et bien, le norvégien comme le français de Louis IX prononcent chaque lettre, le danois comme le français moderne, non.
Et le suédois serait comparable au provençal (pour compléter le comparaison, la langue qui ressemble en phonétique et orthographe au français de Louis IX devrait aussi être adapté à l'accent du sud).
Exemple des voyelles du danois : uge, rige.
À prononcer ou-eu, ri-eu.
Le problème : le g devenu w ou y est en pratique muet.
De quoi déconcerter un apprenti de l'étranger, y compris de la Suède.
Le norvégien est plus facile, uke, rike, à prononcer öü-keu (un peu plus palatal, mais pas encore u), ri-keu. Ou avec ké dans la syllabe finale (j'ai un problème avec les e / é en syllabe atone, pour moi ça sonne comme des allophones en libre variation, et en français ce n'est pas le cas).
Le problème pour les très jeunes danois est bien entendu de savoir que uge et rige ont un g dans l'orthographe.
Quelqu'un semble avoir confondu le problème avec les beaucoup de voyelles à distinguer avec le déconfort de prononcer le "danske stød". Ce sont deux problèmes distinctes pour l'apprenti.
Et le suédois (ma langue) est linguistiquement très proche, et il m'a pris trois mois avant que les danois prennent mes effort de parler le danois comme du danois.
Donc, que le danois est difficile, c'est vrai.
13:11 Et le R danois est bien entendu identique à un R français non bourguignon. Une uvulaire.
Celui qui imagine que ça nique les cordes vocales doit avoir un R italien dans sa langue maternelle - ou un R anglais. Il y a deux centimètres entre uvula et corde vocale ou plus, il me semble.
et en suédois - dépend du dialecte.
Même géographiquement Scanien, je ne le suis pas linguistiquement.
Le R suédois standard est plutôt le R italien (non de Gênes).
13:51 Je me pose la question sur les habitudes de respiration par les langues, selon les prépondérances de consonnes ou voyelles.
Pour une langue a prépondérance vocalique, comme le danois, les cordes vocales travailles à peu près toute la phrase, peu de pauses et peu échappatoires pour du souffle plus fort que requis pour les sons voisés, dont les voyelles.
Pour une langue à prépondérance consonantique, dont pas mal non voisés, davantage d'échappatoires pour du souffle en bruit et davantage de pauses pour les cordes vocales.
On essaie de parler le danois avec une respiration adaptée pour une autre langue, ça pourrait arriver qu'on se sente mal à la gorge, essaie de brusquer les cordes vocales avec trop de souffle.
J'en suis pas sûr, mais c'est une piste.
Si en plus le danois sonne pour l'apprentis comme prononcé avec une maladie de gorge (blague très courante sur le danois, qui repose sur un fond empirique), puisqu'il n'a pas analysé les "toux" comme intentionnels, faisant partie des sons voulus, quoique essentiellement suprasegmentales (les clusiles glottales après voyelle remplacent certains conditions de l'accent), il a pu prendre une mauvaise conclusion.
En bref, ce n'est pas une théorie linguistique foireuse mais plutôt une observation pertinente mal formulée.
La blague entre Suédois et Danois:
S : Le danois n'est pas une langue, mais une condition oto-, rhino- et surtout laryngologique.
D : Et en plus c'est vrai, mais c'est pour ça qu'on a les meilleures pastilles de gorge du monde.
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