vendredi 27 juin 2025
Yann Bouvier discute Mussolini et Hitler
Répliques Assorties : Yann Bouvier discute Mussolini et Hitler · New blog on the kid : Si on imaginait un futur lointain dans une société sans classes ou états ...
Nazis et fascistes... des SOCIALISTES ?! #debunk
Yann Bouvier | YannToutCourt | 6 avr. 2024
https://www.youtube.com/watch?v=pleiqAaZ6_4
DISCUSSION DU FASCISME ITALIEN
2:21 Chesterton qui se moquait de Mosley et j'en passe, il considérait en 1935 que Mussolini était resté Syndicaliste.
Pas tel ou tel ou tel autre aspect du Socialisme, mais un aspect très spécifique, aussi revendiqué par de la Tour du Pin et par Charles Maurras : le Syndicalisme.
Certes, les grèves étaient interdit, mais au moins en théorie, Mussolini se chargeait de revendiquer les intérêt ouvriers qu'il jugeait légitimes contre les patrons, plus efficacement que le pourrait faire un grève. J'aimerais voir une table des salaires réels (salaires en pouvoir d'achat, donc la valeur de la devise normalisé sur le temps) entre 1922 et 1940. Je pense que ce serait un peu l'inverse de la catastrophe pendant Napoléon III, ce qui est en grande partie provocation pour la commune. Pour horaires de travail, il met en place des maxima.
Notons, le côté syndicaliste du partie social-démocrate de la Suède se réclame en grande partie de Hjalmar Branting. Celui-ci est admirateur de René de la Tour du Pin et d'Albert le Mun.
3:45 Meilleure question, les Fascistes ont-ils mené une politique égalisant et pro-ouvrière ? Je pense que la bonne réponse est oui.
Le fasciste suédois Per Engdahl mit pour modèles de sa politique vis-à-vis la question ouvrière deux grandeurs : la Carta del Lavoro, par Mussolini, et son homologue par Juan Perón.
Mis en place 21 avril 1927.
Pour exprimer les choses autrement. Personne va dire que José Antonio Primo de Rivera n'était pas un plus davantage ouvriériste que de la suite fut le Caudillo. Et je dirais que la politique du Duce ressemblait un peu davantage José Antonio que Franco. Notons, ceci je ne retiens pas de documentations précises pour l'instant, c'est plutôt de l'impressionnisme.
4:00 C'est noté, le Fascisme n'avait pas le côté internationaliste et pacifiste que le socialisme a eu en Europe de l'Ouest.
D'ailleurs, Lénine et Trotski étaient semblablement impérialistes contre les Ukrainiens, notamment à l'Est. Libération anarchiste avec Makhno ? Trotski dit "nyét" ... (avec des bains de sang).
4:51 Oui, c'est grévistes là allaient plus loin dans les réclamations que le fascisme, mais les Fasci di Combattimento ne donnent pas leur accord pour un propriétaire sauf s'il accède à LEURS revendications syndicales, certes un peu plus modérés.
Un propriétaire d'usine qui voulait simplement faire du Capitalisme en faisant suer les ouvriers, là, les Fascistes ne le soutenaient pas. C'est donc pas l'homologue des milices à la base anti-ouvriers de Corporations Auxiliary Company.
5:08 Plus de pouvoir pour les plus méritants est quand même assez égalitaire par rapport à plus de pouvoir pour les plus riches actionnaires, non ?
5:14 Notons le choix de mot.
Mussolini est contre le socialisme ... tout court.
Il est contre le syndicalisme ... de classe.
Le fascisme prétend précisément, comme le Maurrassisme, d'être un syndicalisme inter-classe.
5:29 Bien malin de dire "des fascistes" ... Amerigo Dumini avait également essayé de tuer un autre fasciste, Cesare Rossi.
Pour un éventuel commanditaire plus haut, les opinions diffèrent si c'était Il Duce (parce que Matteotti et lui étaient en désaccord sur le système electoral) ou le Roi (parce que Matteotti avait critiqué une affaire de pétrole avec les Anglais). Le fils de Matteotti, lui-même socialiste, pas fasciste, est de cette seconde opinion.
5:49 Pardon ? "Gentile était considéré par Mussolini comme l'inventeur du Fascisme"
Je pense que quelqu'un a surévalué un simple bon mot par Il Duce qui était en somme tout une politesse. Mussolini avait inventé le Fascisme avant l'arrivé de Gentile, non ?
6:16 Même Marx et les Communistes de l'Ouest sont pour une éducation socialisée, c'est à dire contre la scolarisation à domicile et les écoles privées, notamment hors contrat. Ils étaient et restent pire que Mussolini dans ce point.
Montessori n'était finalement pas au goût du Duce, mais ses écoles ne ferment et elle-même n'est exilée qu'en 1934. Et si une pédagogie d'école privée est interdite nominatim, ça veut dire que les écoles privées tout court ne l'étaient pas ou pas encore.
Je pense que n'importe quel euro-communiste ou socialiste est plus staliniste que Mussolini sur ce point.
6:25 Vous zappez sur l'étape, d'ailleurs obligatoire, selon le Marxisme, de la dictature du prolétariat.
Seulement quand celle-ci aura épuré l'état du capitalisme et d'autres vices bourgeoises, pouvait-on passer à une société sans état.
Peu m'importe si Vincent Auriol de la SFIO rêvait d'un futur sans état, si concrètement il pratiquait un état trop fort vis-à-vis par exemple les sdf (trop de pouvoir pour les Bapsa).
7:07 Pour comprendre les mots de Mussolini en 1927, faudra peut-être mesurer un peu le chaos qu'on avait eu, d'abord le Biennio Rosso, terreur rouge, mais ensuite, une terreur fasciste, pas ordonné de plus haut, mais toléré, les vieux squadristi émérités depuis la lutte contre les révolutionnaires, faisaient à leur guise et en 1926 un anarchiste qui avait essayé de le tuer est lynché. Incident qui prône le Duce de fonder une police secrète, chose apparemment non-existante jusqu'à là ... malgré des propos sur l'appartenance d'Amerigo Dumini à une telle.
Peut-être que Mussolini voulait surtout mettre les fascistes au pas. Hé ho ... la bagarre mode Hells Angels, c'est passé, tout ça.
DISCUSSION DU NAZISME
7:54 Avant l'arrivée au pouvoir, on a des parlementaires NSDAP dans le Reichstag.
Si on analyse les coïncidences de vote, NSDAP côtoie très souvent les communistes, comme le parti catholique Zentrum (aboli à la Machtübernahme) côtoie souvent les social-démocrates.
Si on analyse les mesures menées dans l'économie après la Machtübernahme, les NSDAP font une réplique modeste des nationalisations à sauce communiste, chose certes pas ignorés des communistes de l'Ouest, ils ont trouvé bien de Lénine et de Staline d'écraser une économie pas à leur goût.
Si un patron ne va pas selon les méthodes syndicales ou quasi-telles de Mussolini, il chopait des fortes amandes. Si un patron défiait la vision fouriériste de Hitler, et aussi s'il y avait des Juifs, l'entreprise était socialisé, parfois dit "aryanisé" quand la faute était un patron juif ...
Avant de rejoindre DAP et son successeur NSDAP, Hitler avait été dans des gouvernements soviétiques à Munich, celle de Kurt Eisner comme celle de Leviné.
Ce qui change est surtout que Hitler perd une confiance dans les Juifs typique pour les Bolchéviques (avant Staline).
8:15 Pendant la Révolution culturelle, le bas peuple gouvernait très littéralement les classes non-populaires dans les camps de rééducation (pas le sens médical, bien entendu).
Comparé aux Empereurs et aux Mandarins, la Chine communiste est très gouverné par les classes populaires. Le nom n'est pas une simple ruse.
Si on parle de république DÉMOCRATIQUE de quoi que ce soit, mon prof de Grec considérait que ces choses là étaient très homologues à la DÉMOCRATIE d'Athènes. Si vous en doutez, consultez Robert Flacelière, La Vie quotidienne en Grèce au temps de Périclès (1959) que j'ai lu en traduction suédoise. Consultez des termes comme sycophantes et ostracisme.
8:28 "qu'il a servi les intérêts des riches industriels"
Mais les milliardaires n'ont pas des intérêts anti-socialistes. Sacrifier les petites entreprises pour les grandes, c'est à la fois une service au grand capital et au socialisme du type soviétique, anti-koulak.
8:40 Dans des camps modelés sur les Goulags socialistes, non ?
Pas mal de ces socialistes enfermés dans les camps comme Oranienburg en sortaient national-socialistes.
À Nanterre, j'ai vu des graffiti (je pense que c'était en 2018, cinquantième anniversaire de mai 1968) disant un-tel ou un-tel (j'oublie la catégorie) "au Goulag" ... Hitler a fait ça.
9:27 J'aimerais mieux le texte que votre résumé.
Per Engdahl admirait ce côté de Hitler jusqu'à connaître les camps comme Auschwitz, après quoi il se distançait de Hitler, en 1945 donc.
Pour lui, pas vraiment sûr que les ouvriers étaient exclus des processus de décision. Surtout, si un patron prenait une décision, il l'annonçait directement devant les ouvriers, il le prenait au milieu des ouvriers, dans les entreprises d'une certaine taille, le patron et les ouvriers étaient obligé, en temps normal, de manger sur les mêmes tables dans la même cantine.
Il y avait une petite salle à côté, pour les négociations d'affaires pour les patrons, mais aussi pour les procédé carrément syndicaux des ouvriers, dès qu'ils étaient organisés selon les goûts de Hitler.
9:55 Rappelez-moi le but avec les mesures sociales des social-démocrates de la Suède, s v p ...
Les études supérieurs ne serviraient par hasard pas de former des cadres pour l'état chez nous ?
10:02 Si vous dites qu'une politique raciste est anti-socialiste, vous flattez Marx d'anti-raciste. Il rêvait du jour quand les races arriérés, comme les Bretons, par exemple, ça vous dit quelque chose, Yann ? seraient éteints, laissant la place aux races bien développés.
Lénine avait des projets d'eugénisme, un racisme en menu détail, mais pendant ses six ans au pouvoir, il n'arrivait pas à la mettre en place. Staline, de tous les hommes, et Lysenko, ont fini avec cette politique, mais elle a laissé un esprit raciste et eugéniste dans le peuple russe, jusqu'à nos jours. Les Premiers Ministres des pays scandinaves la mettaient en place avant 1933, et chez nous, ce n'est pas en 1945 que ça finit, on n'a pas eu un Patton, non, chez nous, sous la sociale-démocratie, cette merde dure jusqu'en début des années 70'.
10:41 Pour TIK history, c'est un écran de fumée d'appeler les SA aile de gauche ... ils étaient proches des social-démocrates qui avaient abattu le soviet de Munich. Les SS étaient pas mal souvent vétérans du soviet de Munich, ainsi que le chauffeur personnel de Hitler.
10:48 "pas du tout contre la propriété privée"
Vous allez le dire sans rire face aux héritiers de Julius Fromm ? Ou de William Meinhardt, dirigeant d'Osram ?
Si l'usine de capotes avait fermé, si Osram avait été obligé de quitter le Cartel Phœbus pour produire des ampoules durables (ce qui est techniquement possible et se faisait avant ce cartel), j'aurais respecté. Nenni. Les Nazis avaient simplement marre de voir un Juif en gagner d'argent, comme pour les Communistes de voir un bourgeois ou un noble.
11:09 Frédéric Sallée .... TIK History cite plus souvent:
The Vampire Economy
09/15/1939 Günter Reimann
Béhémoth. Structure et pratique du national-socialisme
Neumann Franz, 1988.
Sallée semble d'avantage centré sur la question du génocide.
11:21 Quand est-ce qu'un socialisme communiste n'est pas au service de l'appareil de l'état ?
Non, je ne parle pas du communisme final, restauration du communisme primitif, je parle du communisme en tant que dictature du prolétariat.
Staline a été temporairement pro-koulak quand les intérêts de l'état (ne pas permettre à Hitler de trop paraître en libérateur) l'exigeaient.
Vous parlez des communistes dans les pays de l'Ouest ? Justement, pas du communisme au pouvoir, non ?
Les National-Socialistes actuels de la Suède, hormis contre réfugiés, sont des gens passablement sympas. Mais ils ne sont pas des National-Socialistes au pouvoir.
12:08 Si vous parlez de l'Allemagne de l'Ouest, avant la réunification, la droite y a été très anti-national-socialiste.
Si vous parlez de la France, je note que la droite française, je parle de "droite nationale", vient de souffrir des décennies de diverses persécutions en débutant avec l'Épuration. Ils aimeraient probablement d'abord une coulpe de la part de gens comme Gayssot ou peut-être des gens comme Adrien Tixier ou Jules Moch ...
12:53 J'espère que votre manière d'aborder le paysan francilien du XIVe S. soit plus robuste que votre approche de Mussolini ...
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