D'abord le bon avocat du code français et piètre canoniste, car laïcard :
Secret de la Confession : plus fort que les lois de la République ?
26 oct. 2021 | Vous Avez Le Droit
https://www.youtube.com/watch?v=MFko9fXo2tA
- I
- Il y a tout d'abord du point de vue immédiat un malentendu sur ce qui permet réellement de sauver un enfant.
Si un professeur est tenu à dire aux autorités juridiques et c., l'enfant ou le jeune adolescent ne peut pas être en pratique retenu à maison chez un père d'accueil pédéraste par exemple ou parfois (comme pour le pauvre fils de Kouchner) un beau-père pour que l'enfant ne trahisse pas son secret par quelque exaspération ou simple maladresse. Car ce serait suspect si l'enfant ou le jeune ado commençait à s'absenter de l'école, il y aurait une enquête et le secret serait trahi par cet interdit.
J'imagine que des médecins aient parfois une telle emprise aussi sur les familles, en toute légalité, donc le devoir du médecin à prioriser le sauvetage de l'enfant ou du jeune ado peut être compris.
Dans la République, l'Église n'a pas cette position. Donc, un beau-père ou père d'accueil pédéraste, sodomisant son beau-fils ou fils d'accueil, pourrait empêcher celui-ci, dans ce cas, d'aller se confesser et il n'y aurait aucune enquête de tout.
Sachez que si un ado n'a pas de responsabilité pénale devant la République pour s'être fait sodomiser, il peut néanmoins, au moins en théorie avoir une responsabilité de péché et même de péché mortel pour ne pas avoir pris un moyen licite et possible d'éviter l'horreur. Il peut en plus surestimer sa part de responsabilité. Que ce soit pour lui donner l'absolution nécessaire pour son état de grâce, ou que ce soit pour calmer sa conscience, il est essentiel qu'il ait la possibilité de se confesser.
Et tant que le secret de confession est un absolu (il n'existe d'ailleurs pas quand le pénitent déclare ne pas se repentir et de ne pas vouloir s'améliorer), l'abuseur a davantage de chances de permettre à sa victime de se confesser.
- II
- Ensuite, pour aller aux ultimes, le secret de la confession est plus fort que la République, ne fût-ce que parce que le martyre est plus fort que le tyran. St. Jean Népomucène fut jeté dans la Moldau (et en mourut noyé) parce que ayant refusé à divulguer le secret de confession au roi Venceslas IV de Bohémie.
Et Venceslas risquait pour l'éternité l'Enfer (s'il s'est récupéré en temps, c'est grâce à la confession, justement), St. Jean Népomucène est au Ciel.
Il y a aussi le risque immédiat, politique : il faisait face, pendant huit ans, selon la wikipédie, à une fronde seigneuriale.
Pensez-y, républicains, avant de faire de nouveau un martyr comme St. Jean Népomucène!
- III
- Pour finir dans le diminutif, c'est à craindre que le secret médical ait été abusé et réabusé pour cacher le fait que j'écris, et qu'il a donc servi, non pas à me "protéger" mais à m'appauvrir.
Ensuite la vidéo, par Famille Chrétienne, avec Cardinal Sarah :
Cardinal Sarah :« Abus sexuels, corruption...Je ne sais pas si l'Eglise a connu de telles périodes »
19 nov. 2021 | Famille Chrétienne
https://www.youtube.com/watch?v=B5f_Nrq48wY
- I
- Si un prêtre ayant abusé un enfant ou un jeune ado se confesse à un autre prêtre, et celui-ci ne peut pas alerter les autorités civiles, par le secret de la confession, qu'est-ce que cet autre prêtre doit et peut-il faire pour sauver cet enfant? Ou ado?
Si l'enfant ou l'ado est par exemple un pénitent du prêtre abuseur, est-ce que l'autre prêtre auquel il se confesse peut lui interdire d'entendre les confessions de cet enfant ou de cet ado?
Et peut-il refuser l'absolution tant que le prêtre abuseur ne promet pas de diriger l'enfant ou l'ado abusé vers un autre prêtre pour finir les abus?
- Guy Marlé
- Entre ce que certains appellent la loi de Dieu, et la loi des hommes, il y a incohérence. Si un prêtre entend en confession des faits graves qui relèvent de la justice des hommes, il ne peut pas les dénoncer. Pourtant la loi l'y oblige, sachant que cacher des faits graves à la justice est pénalement punissable. on devient complice.
Dans le cas des abus sexuels, le prêtre se confesse à un collègue.Il sort blanchi du confessionnal. Le péché est effacé. Il recommence et le cirque continue a se régénérer. Non la confession n’efface pas les fautes graves aux yeux des hommes.
Il faut réparer, payer. Les abus sexuels ne concernent pas que la pédophilie, en Afrique des prêtres abusent régulièrement des religieuses, étant sur ainsi avec des vierges de ne pas attraper le sida. Dans les séminaires, ou se retrouvent beaucoup d'homosexuels, les abus sont aussi présents.
Malgré ce que dit le Cardinal Sarah, les abus sexuels et la corruption ont toujours existé dons l'église. Il y a eu des période encore pire.
CE QUI EST NEUF C'EST QU'ENFIN TOUT COMMENCE A ÊTRE RÉVÉLÉ. TOUT CE QUI ÉTAIT CACHE APPARAIT AU GRAND JOUR.
L’ÉGLISE EST EN TRAIN DE S'ASSAINIR. C'est donc beaucoup mieux qu'avant.
Le Pape François fait le maximum pour lutter contre toutes les déviations, malgré le nombre élevé d’ennemis qui sabotent son travail.
- Hans-Georg Lundahl
- @Guy Marlé "Dans le cas des abus sexuels, le prêtre se confesse à un collègue.Il sort blanchi du confessionnal. Le péché est effacé. Il recommence et le cirque continue a se régénérer."
Pour certains péchés, le prêtre ne peut pas donner absolution sans que le pénitent donne des gages pour au moins quelque sérieux que ce ne se régénère pas.
Et si un policier est dénoncé pour un crime, il est investigué par un autre policier, donc un collègue ...
+ @Guy Marlé "les abus sexuels et la corruption ont toujours existé dons l'église."
Ah, vous le prétendez?
Un siècle à Rome entre 900 et 1000 ou entre 950 et 1050, un autre siècle à Rome comprenant la visite de Martin Luther et fini vers 1568 quand St. Pie V fait la Bulle "De horrendo scelere" - ça n'égale ni toujours, ni dans toute l'église.
"Il y a eu des période encore pire."
Ni le siècle de la pornocratie à Rome, ni le siècle de la Renaissance étaient pires.
"CE QUI EST NEUF C'EST QU'ENFIN TOUT COMMENCE A ÊTRE RÉVÉLÉ. TOUT CE QUI ÉTAIT CACHE APPARAIT AU GRAND JOUR.
L’ÉGLISE EST EN TRAIN DE S'ASSAINIR"
Si on fait face à une corruption sans égale, pour éviter de tirer les conclusions qu'il y a eu une apostasie, c'est commode de projeter la corruption présente au passé et prétendre que la différence serait que le mal vient au jour.
+ @Guy Marlé "Le Pape François fait le maximum pour lutter contre toutes les déviations, malgré le nombre élevé d’ennemis qui sabotent son travail."
Je viens de noter que la corruption sans pareil correspond à une apostasie doctrinale sans pareil. Pour faire le maximum, Bergoglio devrait lutter par exemple contre l'évolutionnisme, au lieu de quoi lui et son prédécesseur émérite prône l'évolutionnisme et rejettent le créationnisme jeune terre qui est la position traditionnelle et donc la bonne position.
+ @Guy Marlé "ça n'égale ni toujours, ni dans toute l'église." (disais-je moi-même)
Ce qui est vrai est que même aujourd'hui, les pédérastes, ce n'est que certains pays - France et États-Unis étant parmi les pires.
D'ailleurs, c'est déjà en soi beaucoup plus vaste que le diocèse de Rome avec alentours.
- Guy Marlé
- @Hans-Georg Lundahl chacun son point de vue. Hans vous avez un petit côté tradi avec votre accusation d'apostasie.
- Hans-Georg Lundahl
- @Guy Marlé Suis-je censé rougir? J'ai adhéré à Mgr Lefebvre en 1993, et depuis, ça a été plus ou moins proche de mes convictions, et toujours que j'ai rejeté le modernisme.
La Pologne est davantage tradi, même avec messe en polonais versus populum, que la France. ET a beaucoup moins de problèmes de prêtres prédateurs.
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